Un CHATONS c’est un Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaire. Au lieu d’héberger son site internet, ses emails, ses services web dans une grosse entreprise sur laquelle nous avons peu de pouvoir, l’idée est de proposer ce service localement dans une gouvernance à taille humaine. L’éthique, la décentralisation et l’émancipation face aux GAFAMs est au cœur de cette démarche.
Une conseillère numérique de Domfront, Louison m’a dit qu’une petite équipe du côté de Domfront était motivée pour faire un chaton local. C’est des réflexions qui ont déjà eu lieu du côté de Familles Rurales avec @MaX et @LOIC .
Ce projet est au point mort car nos ressources ne sont pas assez solides pour de telles ambitions.
Cependant il y a le Datalab Normandie qui jardine aussi l’idée d’hébergement locale et Artifaille à Caen héberge déjà un Chaton et a une certaine expérience du sujet.
@lecoqlibre a proposé qu’on fasse une soirée entre techs du Bocage dédiée au défrichage de ce sujet.
Je passe la main : Je suis sur trop de sujets et trop de choses à la foi, et j’ai besoin de me dégager plus de temps pour mes projets personnels et ma famille.
Je me permets de m’immiscer dans la conversation suite à la recommandation de Louison.
C’est un beau projet qui me trotte également dans le coin de la tête…
Pour le coup, j’ai rejoins il y a quelques mois le CHATONS tedomum.net.
J’héberge également dans mon coin quelques services.
L’aventure me tenterait bien, le soucis étant de se libérer du temps !
Bonjour. J’ai également été appelé ici par Louison, médiatrice numérique à Domfront.
Je fais partie de la petite équipe qui a monté — c’est déjà fait ! — un hébergeur membre du collectif CHATONS sur Domfront il y a un peu plus de deux ans. Nous possédons notre propre ordinateur-serveur. Voici notre fiche résumé : Syntax Informatique | CHATONS
Seulement, nous nous considérons en dormance car nous sommes démotivés… mais si du sang neuf nous rejoint, quitte à repenser le projet, cela pourrait nous rebooster pour longtemps !
Nous avons besoin de main d’œuvre tant au niveau technique (adminsys GNU/Linux, Debian, Yunohost…), qu’au niveau relationnel (communication, formation des usagers…)
@MickGe Nous disposons notamment d’une installation de Nextcloud
Je serai ravi de me déplacer pour vous rencontrer. Je vis à la Ferrière-Aux-Étangs.
De mon côté, je suis libre le 4 janvier mais je ne pourrai être présent qu’à partir de 21:00. J’ai aussi prévenu Maxime, l’administrateur système de notre chaton, il tâchera de venir également le 4 janvier.
Salut, chouette tout ça, un nouveau CHATON ce serait top ! En ce moment à Artifaille on bosse sur une migration du système vers Kubernetes, notre expérience pourrait servir à d’autres. Je pourrais vous parler des services qu’on propose actuellement à Artifaille (la marmule).
Pour info, ce soir je représenterai Artifaille à la réunion des CHATONS. Peut-être qu’on s’y croisera.
Je vais encore paraitre rabat joie, mais la faille récente log4j, et d’autres avant, nous montrent que maintenir un service sur internet est un boulot 24h/24, 365J/365.
Ça demande des compétences pointues (système, réseau, sécurité), de la disponibilité, du temps incroyable en veille, mises a jour, adaptation, patchs, juridique, etc…
J’ai du mal a voir comment cela peut être réalisé de manière bénévole, voir même associative. Je suis admiratif de la volonté, mais j’ai peur que cela devienne vite un cauchemar pour les administrateurs.
Je suis d’accord avec toi @LOIC, cela demande des compétences et du temps mais ce n’est pas un problème. Une association peut très bien embaucher pour la mise en pratique de ces compétences. C’est par exemple le cas à Artifaille où un poste a été créé pour prendre en charge ces tâches en complément de renfort bénévole.
Pour l’engagement, un CHATON n’est pas forcément à positionner au même niveau qu’un service d’entreprise avec de l’astreinte et des temps de rétablissement encadrés. Les utilisateurs doivent être prévenus des conditions de maintien du service qui peuvent être beaucoup plus légères.
Je comprends tes craintes, elles sont fondées. D’après mon expérience il y a cependant des solutions pour y répondre.
La disponibilité du service est une chose. Il peut être acceptable de ne pas avoir de service pendant plusieurs jours. On est d’accord. C’est pas le problème.
La garantie de sécurité et d’intégrité par contre, en tant qu’hébergeur, tu y es légalement soumis, ne serait-ce que par le RGPD, et tes conditions d’accès au service ne peuvent aller contre.
Quand tu as une faille 0days, si tu ne patches pas de suite, que tu ne bloques pas dans l’heure, les données peuvent fuiter. Si les données de ton adhérent fuitent dans la nature par ton inaction en temps et en heure, tu es en cause, même si tu déclines toute responsabilité dans le contrat.
Tu as donc toujours une obligation de résultats, pas seulement de moyens.
En tout cas c’est ce que j’ai appris lors de mes formations sur le droits des données.
Par exemple, la faille log4j : Soit tu éteint tout immédiatement a la découverte, un vendredi soir, pour prendre le temps de faire cela pépère après ton repas chez belle maman, soit tu es compromis très rapidement.
Je suis d’accord avec toi @LOIC, proposer un service d’hébergement local ce n’est pas une mission à voir à la légère ^^ C’est pour ca que c’est intéressant de se rencontrer à une plus large échelle, de rencontrer ceux qui ont l’expérience et bien sur je n’imagine pas qu’un CHATONS puisse reposer uniquement sur du bénévolat.
Est ce qu’un CHATON ne pourrait pas avoir une fonction plus large qu’être un simple hébergeur ? Est ce que ca pourrait pas être aussi un espace où l’on se forme ? Est ce qu’il ne pourrait pas y avoir un modèle économique à trouver autour des formations, audit et test d’intrusion en entreprise ?
@nflqt C’est dommage ! Je pense que pour ma part je partirais vers 22h30 donc si ca te dérange pas de venir pour 1h30 ca fera plaiz de te rencontrer C’est super si Maxime peut venir !
Je viens de tester une idée que j’avais depuis longtemps : transformer de vieux PC en serveurs. Cela serait une bonne occasion de faire du ré-emploi pour constituer ce CHATON avec une flotte de machines récupérées un peu partout (les fourmis seraient peut-être de la partie ?).
L’avantage des PC portables c’est qu’ils ne consomment que très peu d’énergie alors il serait plus facile de les alimenter avec de l’énergie renouvelable. Je trouverais ça top qu’on puisse avoir des serveurs auto-alimentés, au moins en partie, avec des panneaux solaires et des batteries Nickel-Fer (« écologiques » et extrêmement durables) par exemple.
J’ai fait le test avec un PC portable, en démontant l’écran, le clavier. J’ai installé une petite ArchLinux et ça tourne impeccable ! Là c’est un AMD sempron avec 4Go de RAM, parfait pour faire tourner quelques conteneurs Docker par exemple
En plus on récupère des pièces comme la dalle d’écran. Avec un convertisseur on peut même transformer cette dalle en un écran d’ordi VGA ou HDMI (en refabriquant un chassis). J’ai déjà fait le test avec une autre dalle, ça fonctionne ! J’avais trouvé le convertisseur sur Internet pour une trentaine d’euros je crois (chinois).
Depuis longtemps je voulais aussi tripper en installant une caméra de recul dans ma BX !!! Les caméra pour raspberry pi coûtent cher mais en récupérant la webcam intégrée avec la dalle il y a peut-être moyen de la brancher sur un raspberry, à voir… !!!
Bref, il y a sûrement plein d’idées à trouver pour recycler ces vielles machines ou même juste se constituer une banque de pièces de rechange. Du coup l’activité de CHATON pourrait être liée à une activité de valorisation de matériel informatique usagé : ré-emploi, réparation, fabrication d’écran, etc.
— un hébergeur membre du collectif CHATONS sur Domfront il y a un peu plus de deux ans. Nous possédons notre propre ordinateur-serveur. Voici notre fiche résumé : 
Les caméra pour raspberry pi coûtent cher mais en récupérant la webcam intégrée avec la dalle il y a peut-être moyen de la brancher sur un raspberry, à voir… !!!